Great article. Image superbe et texte haletant. On me l’a prêté sur ordi, mais j’attends patiemment les vacances pour m’y lancer plus en profondeur. Tout ce que j’en ai lu me donne envie d’y jouer.
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Wow, je suis flattée, mon article déchaîne les passions :x (bon, pas tout à fait, mais c’est rare qu’il y ait des comm directement sur les articles, donc je trouve ça plutôt cool que ce soit sur le mien justement :] )
Bon, sinon je vais “commenter” dans l’ordre…
Cyberia-Mix> je pensais que furyô était super connu comme terme en fait :x (je dirais que je le connais depuis la sortie française de Yuyu Hakushô, ça doit faire au moins 10 ans, donc j’ai tendance à considérer que ça fait partie du langage “courant”). Sinon, en effet, je ne regarde pas trop les “noms” (et encore, là j’ai cité le studio, je me suis fais violence), d’une part parce que je ne les retiens pas (quand il s’agit seulement de l’auteur d’un bouquin/manga, ça va, mais au delà, ouch), d’autre part pour éviter les “préjugés” (à part dans le cas de Ghibli/Miyazaki, où c’est forcément bien.).
Coubo> moi je trouve qu’elle a plutôt de la chance, Makoto :x
Lordji/Neithan> C’est justement le coté “sans prétention” que j’ai particulièrement remarqué dans le film, et que je trouve cool. Les trucs (qui se veulent) grandioses, c’est lassant à force.
Bon, sinon j’ai acheté cet aprem une autre adaptation en manga, “La traversée du temps – les origines” http://elrica.free.fr/LE/Tokikake-origins.jpg . Nouvelle interprétation donc, encore assez différente des autres. J’ai trouvé ça sympa, bien que le dessin soit parfois très moyen, et certains “enchaînements” un peu bizarre… deuxième et dernier volume à paraître en novembre, on verra bien.
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Je l’ai trouvé juste moyen, et ça manque de Terminator cette histoire. :groscon:
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Bah pour moi, un peu comme beaucoup. Histoire plutôt moyenne, pas spécialement transcendante, mais les personnages (Makoto, sa tante, etc.) ont fait que je ne me suis pas ennuyé. Pourtant je n’attendais rien de ce film que j’ai découvert par hasard via une affiche en me baladant dans Paris.
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J’ai vu la VF (très bonne d’ailleurs) et j’avais moi aussi bien aimé le film. Pauvre Makoto ;(
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J’ai eu besoin de l’aide d’internet pour savoir ce que signifiait furyô. ‘_’
Un film que j’ai pas vu mais qui me tentait assez à sa sortie donc ça viendra peut-être.
J’aime bien ce genre d’histoires à l’esprit léger.
Je suis surpris sinon de trouver aucune mention de Sadamoto pour sa participation au chara design. O_o
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← Pic: cosmic
Pas de commentaires?
Je vais éviter de critiquer le jeu en termes élogieux parce que ça ne sert a rien, que tout le monde s’en fout.
je vais juste rappeler le contexte de la sortie du jeu en France:
1993:
a part Zelda 3 et quelques très rarissimes petits essais, les rpg nous étaient inconnus, mais on savait qu’ils existaient car les magazines nous abreuvaient de screens tous plus élogieux les uns que les autres, de scènes de dialogues, de récits de contrées magnifiques, de combats, alors que le peu que nous avions a nous mettre sous la dent était de vagues beat em all minables…
les jeux Squaresoft nous apparaissaient comme les jeux du messie, loin au japon et jamais destinés a arriver en France…
et puis SOM arriva et ce fut la claque fatale pour plus d’un roliste, de par la longueur du jeu deja, sa beauté (à l’époque les scenes avec de nombreux ennemis a l’écran étaient rares)
finalement nous touchions enfin un rpg jap facile a trouver en magasin, pas trop cher (l’import existait mais la maitrise du jap etait moins repandue qu’aujourd’hui)
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Je me souviens que j’avais eu du mal à me lancer dans la série. J’ai du m’y prendre à deux fois, une pour me dire “oh putain que c’est moche” et j’ai laché le tout illico… puis la deuxieme en passant outre le côté vilain pour chercher un peu le reste (et c’est comme un FF7 je dirais, au début on ne voit que la laideur du truc et après on oserait même dire qu’en fait c’est juste superbement beau ).
La morale c’est la distinction du Bien et du Mal. Le Surhomme ce n’est que le dépassement des valeurs morales traditionnelles dans l’édification d’un système personnel de nouvelles valeurs. Et ce dépassement doit mener à l’affranchissement de la volonté du sujet moral. L’homme se libère du carcan traditionnel et de l’emprise des volontés des autres sur lui et s’exprime pleinement, devenant ce qu’il est vraiment. Mais cela nécessite de franchir des étapes et de remettre en cause l’ordre établi. Tu as raison en disant qu’Albedo représente le concept du Surhumain, néanmoins on voit tout à fait que l’exercice de cette volonté de puissance est destructrice et qu’elle entre en conflit avec les autres. Seulement, il faut aussi distinguer la volonté de puissance de la volonté de pouvoir. Ce qui les distingue c’est le but. Alors que les différents acteurs cherchent à mettre la main sur Zohar pour dominer la galaxie, Albedo cherche à se compléter et à devenir un être accompli dont la puissance ne serait que la manifestation de son existence pleine. Et on peut alors dire que la volonté de puissance, en tant qu’elle lui permet de créer ses propres valeurs et de trouver un sens à sa vie est morale, d’autant plus qu’elle nécessite de mettre en avant la valeur absolue de la vie (et Nietzsche reprochait d’ailleurs à l’Eglise de nier la vie en limitant les désirs et volontés des gens). La vie est faite de confrontations, de destruction, mais elle est une dynamique et ce sont ces étapes qui mènent à la réalisation de l’invidivu, quitte à y laisser une certaine humanité puisque le Surhomme est égoïste du point de vue classique et qu’il n’est plus un homme normal mais au-delà...
Seulement, on voit dans Xenosaga Ep III que ce que recherche Albedo c’est finalement autre chose, la mort, aboutissement du processus existentialiste puisque selon Sartre “l’homme est condamné à sa propre liberté” (ou justement le Surhomme est l’homme devenu “absolu”, il est “trop humain”).
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”The one who attains the dawn, the dusk, and the darkness shall climb the path to heaven… Wiseman”
Je tiens à signaler que L-E est l’un des rares sites français, voire le seul, à faire un article aussi bien ficelé sur ce petit bijou : bravo!
J’ai vu le film, j’ai vraiment apprécié l’originalité et la fraicheur de ce moyen métrage. Me reste plus qu’à trouver la série…
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J’ai regardé, il y a quelques années sans savoir de quoi ça parlait au départ. Ce fut au début déroutant (non mais c’est quoi ce truc ???!!!) car je m’attendais plus à un truc du style hamtaro (d’ailleurs il n’est pas rare que des personnes qui ne connaissent pas Ebichu et pas très bien hamtaro confondent les 2 ). Je ne me rappelle pas trop des détails, par contre je n’ai pas oublié le fameux épisode avec les camenberts qui est à mourir de rire. Bref c’est vrai qu’on n’est pas obligé de tout regardé ( je ne me souviens plus si j’ai vu la fin ou pas) mais il faut au moins regarder cet épisode là.
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J’ai vu quelques épisodes de la série dont l’humour noir est assez efficace. Cette OAV semble avoir une ambiance diffèrente. J’ignorais que la dessinatrice avait cet univers. Un anime de plus à voir ._. .
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C’est bizarre…mais quand même original!
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Très bon manga, donc merci de me l’avoir conseillé car c’est la lecture de ton article qui m’a donné envie de le lire. La fin du vol 3 est certes abrupte mais amusante, ça ne m’aurait pas géné tant que ça que le manga s’arrête là .
Sinon à propos des Feeters, je dirais que la majorité sont plus exclus par la société que l’inverse. D’ailleurs des associations de feeters se sont crées afin d’obtenir davantage de droits et aussi de venir en aide aux freeters les plsu démunis.
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Il est vrai que ces 4 foutus épisodes en plein milieu sont bien lourds, mais le reste demeure vraiment charmant. Surtout les personnages loups qui ont des comportements très bien réalisés. On s’attache beaucoup à ces personnages. Après ça, y’a peut être deux ou trois points pas terribles, mais bon, il vaut vraiment le coup !
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Oui, ma tongue est crénelée et elle le vit très bien :P
Cet article peut paraître confus et fort long, et il l’est, mais je crois que c’est fort intéressant pour comprendre un peu mieux certaines logiques de Xenogears, bien qu’il soit vrai que d’autres références sont également en jeu comme Gunnm, Evangelion (mais ici aussi ça se rapporte à 2001), Solaris (il faut que je le lise !), etc… N’hésitez pas à faire valloir votre point de vue, sachez cependant que d’autres articles comme celui-ci, que j’espère bien intéressant, viendront par la suite.
Autre chose, j’ai marqué dans un passage qu’il y avait une critique de l’homme par rapport à l’espace. Je vais rectifier une chose : je ne me mets pas dans la tête de Takahashi ou de C. Clarke mais on peut noter que l’homme ne devrait pas faire confiance à sa technologie de cette façon pour évoluer et conquérir l’espace. Or, C. Clarke est confiant dans ses ouvrages à propos de l’humanité qui réussit toujours à donner de son mieux pour réaliser un contact (j’ai remarqué que ça revenait souvent) décisif avec ce qui est autre. Seuls Les Enfants d’Icare inaugurent un changement avec une humanité qui n’ira jamais dans l’espace avec cette phrase “les étoiles ne sont pas faites pour les hommes”. Mais l’auteur affirme bien dès le début que les opinions de ce livre ne sont pas les siennes. Il serait donc plus juste de voir en 2001 une critique sur la méthode d’accèder aux étoiles mais pas sur le fait d’y accèder.
Dans Xenogears, je ne sais pas si Takahashi voulait montrer les dangers de la technologie et des ambitions des hommes mais le thème revient souvent, notamment via Deus.
Dernier point, la première version des Enfants d’Icare se nommait Guardian Angel, ce qui est amusant puisque dans Xenogears c’est le nom du groupe de très haut gradés (ils peuvent s’interposer sur toute la chaine de commandement et font office d’espions) composé de Hyuga et Ramsus, sous les ordres de Kain, lui-même dirigé par Karellen.
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”The one who attains the dawn, the dusk, and the darkness shall climb the path to heaven… Wiseman”
Une amie ayant eu des problèmes d’anorexie, je me suis intéressé à ce manga, en espérant peut-être y comprendre un peu plus sur le sujet.
C’est cru, c’est sec, c’est direct. La “maladie” est très explicitement montrée, en particulier le passage de la boulimie à l’anorexie (ou un des passages possibles) qu’on comprend très clairement à la lecture de ce manga.
Et la fin laisse en effet perplexe, effraie même. On peine à voir où se trouve le bout du tunnel pour les gens souffrant de ce problème, et c’est bien ce que veut montrer Anno, elle veut faire réfléchir son lecteur.
Dur, mais extrêmement intéressant.
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Ho !
Ca faisait un bail que j’avais pas relu ce truc. Vraiment excellent.
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Hadō Sonzai
Les relations incestueuses ont, de tout temps, été tabous (même si l’on se rend compte que chez nos amis japonais le divorce prend le pas sur ce sujet – la censure de l’épisode 8 en est la preuve). Sujet hardus à traiter donc. Koi Kaze s’en sort bien, voire très bien et, si l’on omet la fin qui n’offre pas vraiment les conséquences de cette relation, en transmet réellement les causes.
Toutefois Koi Kaze n’est pas parfait, quand bien même les protagonistes ont le bon goût de jouer à la Super Famicom , l’animation à de nombreux défauts, je citerais principalement les longueurs dans le traitement du sujet (j’ai mis une semaine pour la regarder entièrement, chose anormale pour 13 épisodes. Mais il ne m’aurait pas été possible de la visionner d’un trait), les proportions souvent hasardeuses (surtout pour Koshiro qui passe d’athlète à “gros tas”) ou encore les problème de raccords (j’imputerais ce dernier point à la version que j’ai eu sous les yeux).
Au final Koi Kaze est plaisant et intéressant pour un peu mieux appréhender le sujet. Je le recommenderais mais ne l’imposerais pas tant le sujet est sensible.
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Hadō Sonzai
Gankutsuou ou Monte-Cristo au pays des samouraï.
J’ai mis longtemps avant de regarder cet anime (pour tout dire cela fait à peine quelques jours que je l’ai vu au moment ou j’écris ces lignes). Autant dire que je n’ai pas été déçu par le résultat, encore moins par la sublime mise en scène des décors (avec un bémol sur les costumes, que je trouve trop “texturés”). Les personnages ne sont pas non plus en reste avec un comte éclipsant de sa présence le reste des acteurs (acteurs qui, si l’on omet la naïveté d’Albert, sont à ce titre assez “adultes”, nous changeant ainsi du héros adodarkettourmenté N°54985). J’aimerais toutefois revenir sur le “non-yaoisme” invoqué dans l’article adjacent. S’il est vrai que rien n’est jamais mis à plat et exposé comme tel, les protagonistes déploient leur sensualité vers et envers les deux sexes (celle-ci se crystallisant autour des personnages d’Albert et du comte, évidemment).
Pour en revenir à l’anime en lui même il me faut signaler que je suis resté sur ma faim, disons plutôt sur la fin. Si l’ensemble de l’anime est bien construit et crée une véritable synthèse du roman (sans pour autant y être fidèle) le dénouement est quelque peu frustrant (je me suis plus exclamé sur l’épisode 23 que sur l’ensemble de la série) tant il n’apporte que la désolation à cet univers. Je retiendrais toutefois de “l’ultime” fin sa dernière piste (une sublime mélopée au piano).
En somme Gankutsuou est une anime ésotérique et expérimental, prouvant que l’on peux toujours dériver une oeuvre sans pour autant en perdre l’intêret.
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