tox
no problem, comme je me connecte qu’à mon école, je participe peu au board mais j’ai tout à fait le temps de faire de la relecture
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Within a Deep forest c’est bien!
Je postulerais bien en tant que rédacteur, mais ça dépend un peu de ce que vous entendez par rédacteur “régulier”. Et pis, est-ce qu’il est attendu un certain type d’articles? (pour la rubrique RPG, parce que je suis pas compétent pour écrire sur des mangas) Je pense aussi à la notion d’objectivité. Vous y attachez de l’importance ou pas? Je sais que certaines personnes font une grosse fixette là-dessus. Moi pas.
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Lyas t’es comme moi (le bon goût en moins :D) : ni manga ni objectivité.
Donc je pense que ça va.
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\[T]/
Je pense pas que l’objectivité soit de mise pour les articles qu’on rédige. Y’a qu’à voir ceux qui se tapent des queues en parlant de leurs séries (fétiches) respectives dans un article.
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De toute façon, la notion d’objectivité n’est qu’utopie quand il s’agit de juger une création.
Alors voilà.
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Hadō Sonzai
Je postulerais bien en tant que rédacteur, mais ça dépend un peu de ce que vous entendez par rédacteur “régulier”.
Disons des rédacteurs qui sont là de temps à autres (je ne dis pas tous les jours non plus hein) et qui écrivent quelques articles dasn l’année minimum (du genre 3/4 sur un an je pense que c’est jouable. :XD)
Et pis, est-ce qu’il est attendu un certain type d’articles? (pour la rubrique RPG, parce que je suis pas compétent pour écrire sur des mangas)
Non, tu écris ce que tu veux sur un des domaines du site (tu peux même écrire sur le ciné de temps à autres qui sait, on à bien crée la section thèmes divers pour ça).
Je pense aussi à la notion d’objectivité. Vous y attachez de l’importance ou pas? Je sais que certaines personnes font une grosse fixette là-dessus. Moi pas.
C’est libre, ceci dit je ne crois pas que l’on ai des articles objectifs sur le site, tout est écrit par passion et tombe forcément sous le coup de la subjectivité (en gros osef de l’objectivité :x).
Y’a qu’à voir ceux qui se tapent des queues en parlant de leurs séries (fétiches) respectives dans un article.
On avait dit qu’on ne parlerait plus des poupées gonflabes Bridget de Neithan.
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LorDji : Sympa pour eux. >D
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\[T]/
Disons des rédacteurs qui sont là de temps à autres (je ne dis pas tous les jours non plus hein) et qui écrivent quelques articles dasn l’année minimum (du genre 3/4 sur un an je pense que c’est jouable. :XD)
Non, tu écris ce que tu veux sur un des domaines du site (tu peux même écrire sur le ciné de temps à autres qui sait, on à bien crée la section thèmes divers pour ça).
Oui, effectivement, 3–4 articles par an c’est très jouable. Parce que 1 par mois par exemple, ça aurait été plutôt délicat. C’est pas que je travaille, mais presque.
Bon, ben, je postule donc.
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LorDji : Sympa pour eux. >D
Sympa pour nous.
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Pour toi.
Je suis pas visé moi, je suis un parangon d’objectivité.
Lyas : A d’autres.
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\[T]/
Hadō Sonzai
/add Sakureiko (Correctrice, rédactrice occasionnelle)
Lyas (rédacteur)
Trepinhyu (correcteur)
Au fait désolé daku mais j’ai pas vraiment eu le temps de te voir, on remet ça à demain soir ? ^^
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Je ne postule pas. Pour rien du tout. Tout simplement parce que j’y connais rien en tout ce qu’on traite ici… :x
Enfin s’il vous manque des correcteurs et/ou que les articles font pas 109 lignes je peux aider de temps en temps.
Egalement peut être 2–3 truc au niveau du design mais c’est malheureusement tout.
Rien de fixe quoi.
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Euh hum moi rien pour l’instant (rédacteur stand-byisé peut-être?).
Enfin maintenant que j’y pense il me restait un article en stock non publié, c’est déjà ça de pris.
Mes 2–3 textes laissés en suspens ces deux dernières années, je les abandonne, c’est plus suffisamment frais dans mon esprit (dommage, c’était mes textes préférés depuis mon arrivée sur LE).
Mais là je sais pas, tout dépendra des humeurs et envies
Ces derniers temps j’ai un peu peur concernant la viabilité de LE (hop c’est dit, esquive ninja), ce relatif déclin n’est pas motivant avouons-le. Et puis ne pas être lu c’est pas très drôle quand même, où sont les visiteurs ? Bien sûr il reste une chouette petite communauté noyaudurienne et l’ambiance revient tout doucement, mais en toute franchise je ne suis plus trop convaincu par le projet Lost-Edens. Limite je me plais mieux en simple visiteur du forum.
Redonnez-moi envie, merde! 8D
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Bien, puisque je viens de remarquer ce topic et je parlais à Echy de passer un dossier d’analyse de Xenosaga du point de vue nitzschéen, je le poste ici.
Ah et dernière précision, cet article n’est pas un article acompagnant une candidature au poste de rédacteur :x. Si l’envie ne manque pas ( loin de là), j’en ai surtout pas le temps, c’est juste histoire de publier quelques dossiers ici ( avec le Dossier Ghibli et eventuellement un futur dossier sur Katsuhiro Otomo et Satoshi Kon)
ATTENTION SPOILER
(il faudra peut-être refaire la mise en page qui n’est pas terrible, je maitrise encore mal les balises de ce forum)
Xenosaga : Autopsie d’un hommage à Nietzsche
Introduction
Ce dossier, comme son nom l’indique, sera entièrement consacré à la présentation des concepts importants de la pensée nietzschéenne en parallèle des différents épisodes de Xenosaga. « Pourquoi Nietzsche ?» me demanderez-vous ; parce que ce célèbre et brillant philosophe du 19ème siècle, et essentiellement sa pensée, font partie intégrante de Xenosaga. Après analyse, il paraît évident que l’auteur de la saga, Mr. Takahashi, a souhaité faire part, au travers des jeux, de son interprétation de cette pensée philosophique. La première évidence provient du sous-titre de chaque épisode : «Der wille zur macht», «Jenseits von Gut und Böse», «Also sprach Zarathustra». Respectivement, « la volonté de puissance », « Par delà Bien et Mal » et « Ainsi parlait Zarathustra » sont aussi les titres de trois des livres (dont le premier est inachevé) du moustachu. Ensuite, chaque épisode comporte une subtile retranscription d’un concept particulier. Ainsi le premier présente et met en scène des personnages tous plus ou moins caractéristique d’un aspect des concepts de surhomme et de volonté de puissance. Le second, en plus de confirmer les premières analyses, nous met face à la réalité et critique les valeurs antagonistes de bien et de mal ainsi que nos jugements basés sur ces valeurs. Enfin le troisième, en plus faire directement référence au personnage de Zarathustra et de reconfirmer à nouveau les thèses précédentes, étudie la thèse de l’Eternel retour, concept crucial présenté dans le livre correspondant. Ce dossier a pour but de vous faire comprendre la signification de chaque thèse retranscrite. Cependant je n’ai pas pour prétention de vous faire comprendre la totalité de ce qu’il y a à savoir. D’une part je ne suis pas philosophe, d’autre part les lignes qui vont suivre ne sont finalement que mes interprétations personnelles des jeux et des livres et enfin, vous conviendrez qu’un jeu ne peut pas être qualifié d’œuvre philosophique rigoureusement parlant. A vous de juger.
La volonté de puissance du surhomme
La question qui s’impose lorsqu’on s’intéresse un minimum au Titre de l’épisode 1 est « Qu’est-ce que la volonté de puissance ? ». La réponse à cette question reste encore relativement floue même dans l’esprit des meilleures spécialistes de Nietzsche. Voici un passage évoquant le concept de volonté de puissance et le décrivant de manière plus ou moins détaillée :
« Partout où j’ai trouvé du vivant, j’ai trouvé de la volonté de puissance ; et même dans la volonté de celui qui obéit, j’ai trouvé la volonté d’être maître. […] Et la vie elle-même m’a confié ce secret : “Vois, m’a-t-elle dit, je suis ce qui doit toujours se surmonter soi-même. […] Ce n’est que là où il y a de la vie qu’il y a de la volonté : pourtant ce n’est pas la volonté de vie, mais […] la volonté de puissance. Il y a bien des choses que le vivant apprécie plus haut que la vie elle-même ; mais c’est dans les appréciations elles-mêmes que parle – la volonté de puissance !” » (Extrait du livre « Ainsi parlait Zarathoustra »)
La volonté de puissance fait ainsi état de concept fondamental à l’origine de tout comportement. D’après Nietzsche, la volonté de puissance est cet instinct qui insuffle la volonté de grandir, de se « surmonter soi-même » comme il aime à dire si souvent. Elle pousse à devenir plus fort, aussi bien physiquement que mentalement, elle pousse vers la grandeur et la puissance.
Mais acquérir la « puissance » nécessite indéniablement d’influer sur son environnement et y apporter des changements. Fondamentalement tout changement implique la destruction de quelque chose, ainsi la volonté de puissance est avant tout un « instinct » destructeur. De part sa nature interactive et fondamentale, la volonté de puissance permet alors de décrire très précisément la réalité et les relations. Ainsi, pour ne pas « tomber » dans la métaphysique, il est préférable de considérer la volonté de puissance non pas comme l’essence des choses, encore moins comme une « causa sui » typiquement métaphysicienne dont l’unique but est de trouver la cause première, l’essence des choses, mais plutôt comme un outil d’interprétation du monde.
Il est également primordiale de comprendre un point important : Nietzsche considère que l’essence des choses est confondue dans leur existence, elle n’est pas un principe dont découle ces choses, elle se réalise toute entière dans le devenir, elle n’est pas la cause dont les actions futures ne serait que ses effets. « Deviens ce que tu es » disait-il, cela lui permet d’affirmer que tout ce qui existe deviendra ce qu’il peut devenir par le fait même de la volonté de puissance. En clair, une existence évoluera et agira toujours par sa volonté de puissance. Pour prendre un exemple simple, considérons un guerrier et un artiste et mettons-les en action. Le premier passera sa vie à tuer et massacrer car sa volonté de puissance se manifeste ainsi. Ceci représente la forme la plus basique du concept de Nietzsche. L’artiste, quant à lui, exprimera sa volonté de puissance dans ses créations sans violence physique (À noter que Nietzsche considère cet aspect de la volonté de puissance beaucoup plus noble). Ainsi, qu’il s’agisse de la plus sanglante des barbaries ou de la création artistique, il s’agit toujours de la même tendance à la puissance qui se manifeste selon les pulsions de chacun.
Voilà pour les caractéristiques générales de la volonté de puissance, mais essayons d’aller un peu plus loin et de pousser le raisonnement pour l’appliquer à la vie. En effet, la vie est le phénomène qui représente le mieux le concept de la volonté de puissance. Les caractéristiques importantes d’un organisme vivant, selon Nietzsche, sont la capacité à créer des formes, la lutte interne de l’organisme qui pousse à la hiérarchisation et donc finalement à l’autorégulation. La lutte interne ; cette partie est à prendre avec beaucoup d’attention, elle revient à ce que je disais plus haut en ce qui concerne la nature destructrice de la volonté de puissance. Les parties d’un organisme, en s’affrontant perpétuellement ne font que suivre finalement leur volonté de puissance, elles influent sur leur environnement pour le former (!) à son intérêt. Par extension du principe, l’organisme s’autorégule et se forme par l’unique expression de la volonté de puissance. Enfin, on peut étendre cela à l’évolution elle-même ; la vie agit, grandit, et finalement se surmonte elle-même par l’interaction avec l’environnement, la vie évolue donc par le même principe de cette « tendance à la puissance ». Je résume une dernière fois les idées : la vie est un processus agressif, elle détruit son environnement et évolue par soucis de création et par l’expression de sa volonté de puissance.
Si cette théorie est vérifiée, alors l’être humain n’y échappe en aucun cas. L’exemple du barbare et de l’artiste est très révélateur. Mais cependant il y a un problème, l’homme actuel semble stagner à son niveau, il ne se surmonte plus, il se contente de ses acquis moraux bien confortables et ne souhaite plus en changer. Un être vivant qui n’obéit plus à la volonté de puissance, en cela qu’il n’évolue plus et ne se surmonte pas, court à sa perte et vers la décadence. C’est pourquoi Nietzsche a rêvé du « surhomme » . « L’homme est un stade qui doit se surmonter pour tendre vers le surhomme ». Sous des apparences de super héros à la force incroyable, ce mot n’est en réalité rien de plus qu’un idéal au sens de l’élévation des consciences. Le surhomme de Nietzsche est un être supérieur qui aura prit pleinement conscience de sa volonté de puissance. Il sera la synthèse de tous les sentiments humains, aussi contradictoires soient-ils. C’est un être qui aura accepté le conflit des ses sentiments pour ne plus avoir aucun remord et vivre pleinement. Il n’agira que par sa propre volonté ; de cette manière il exclue toute culpabilité et tout remord car ce qu’il fait, il le veut. Le surhomme EST, le surhomme VIT et veut la Vie. Pourtant, s’il est un idéal, il n’en est pas pour autant une finalité. Comme je l’ai dis, la stagnation résulte en la disparition de l’être. Le Surhomme est donc alors un être capable de se surmonter constamment ; une fois un sommet atteint, il doit en trouver à un plus élevé à grimper et ce à l’infini.
Par delà bien et mal, morale
Nietzsche est bien connu pour avoir ébranlé toutes nos valeurs, pour avoir tout renversé et ce n’est pas peu dire. Dans le but de comprendre l’état actuel de notre morale et d’en faire l’analyse du point de vue de la volonté de puissance, il décida de tenter de remonter à la source de cette morale, d’établir une « généalogie de la morale ». Au bout de son raisonnement vient une évidence : notre morale commune est héréditaire d’une opposition fondamentale de type dominant/dominé. Le dominé peut être maltraité, violenté, dirigé. Un telle violence peut amener un sentiment d’injustice chez le dominé qui, par réaction de défense, estimera que le dominant est le « méchant » et lui et le « gentil ». Par extension, il estimera que ce qui est bon est non violent, non « barbare », ce qui ne le blesse pas est bon et tout ce qui caractérise le dominant devient « mal » et « méchant ». Une morale construite sur un tel antagonisme est nommée morale des faibles et a directement conduit au judéo-christianisme. A cela, Nietzsche oppose la morale des forts et des nobles qui entretient la relation de dominant/dominé dans le but d’élever une classe de gens capable alors d’apprécier la vie à son plus haut degré. Ces forts sont des êtres qui expriment leur volonté de puissance vers l’extérieure, contrairement aux faibles qui la retourne contre eux-mêmes et finissent par nier inconsciemment la vie à cause d’un profond ressentiment pour ce qui est plus élevé. Car en rejetant l’idée d’hommes de plus grande valeur, il rejette le dépassement de soi, sa propre volonté de puissance et donc sa vie elle-même. L’antagonisme bien/mal est comme une ancienne idole dont la morale chrétienne aura finit par effacer l’origine pour mieux justifier l’invention du sentiment de culpabilité. Nous reviendrons plus tard sur le problème de la culpabilité.
Finalement, pour accéder à un stade de vie qui dit « oui » à la vie, un homme doit se débarrasser des vieilles chimères que sont les valeurs de « bien » et de « mal » et de se construire son propre mode de jugement. Un être qui jugera le monde à sa mesure est un être qui vit par delà bien et mal. Et surtout en aucun cas il ne devra tenter d’imposer son jugement comme vérité absolu sous peine d’inventer lui-même une nouvelle chimère, une idole.
J’espère que vous avez bien suivi car je passe au parallèle avec les jeux.
Quels sont donc les personnages de XS qui illustrent ces thèses ?
KOS-MOS :
Elle n’est qu’une machine qui n’a aucune morale à suivre, qui ne fait qu’agir, qui ne fait qu’exister. Elle n’hésite pas à tuer quelqu’un pour appliquer les ordres qui lui sont donnés. La mort de certains ne l’affectera jamais tant que ses ordres sont respectés. Les notions de bien et de mal ne signifient rien de logique pour elle. C’est pour cette raison qu’elle tue le lieutenant Virgil afin de protéger Shion (c’est l’ordre à suivre) c’était le meilleur moyen de le faire et ce en dépit de toutes les protestations de Shion. Elle exprime son existence par le respect absolu des ordres programmées et nullement autrement. Sa volonté de puissance n’est ici plus représentée que par ce respect des ordres qui est son unique raison d’exister et s’exprime dans sa capacité à atteindre et dépasser ses limites (au détriment de son corps). Elle est donc, sous certains égards, une volonté de puissance qui agit par delà bien et mal. Mais, comme si il fallait tout contredire pour mieux confirmer les règles, KOS-MOS finira par évoluer, acquérir une dimension humaine par « l’absorption » de la conscience de Mary Magdeleine. Mais alors que tout portait à croire que cette conscience resurgirait pour reprendre sa place, KOS-MOS se refuse à disparaître et fusionne avec Mary. Par cette action, KOS-MOS se libère, ainsi que Mary, du joug de son maître Wilhelm. Pourtant, son ordre primaire, « protéger Shion », restera sa priorité. Ainsi, vous remarquerez que KOS-MOS conserve en elle ce qui la construisait, ce qui prouvait son existence. Par delà bien et mal, KOS-MOS est « devenue ce qu’elle est », elle est devenue « vivante », humaine, elle a surpassé sa condition pour mieux accomplir sa raison d’être.
Shion :
Qu’en est-il de Shion justement ? Elle est l’héroïne du jeu et pourtant elle est celle qui suit à la lettre la morale que nous connaissons si bien. Elle condamne tout meurtre, la vie est trop précieuse pour elle et la mort lui fait peur. « Tuer est mal » est une règle bien encrée dans son esprit ; si bien encrée qu’elle ne se prive donc pas pour réprimander KOS-MOS et ses calculs de probabilité parfois bien cruels. Elle reproche également au lieutenant Virgil de ne pas considérer les realians comme des êtres intelligents et presque vivants… Reproche que le bougre ne se prive pas de ridiculiser et d’ignorer.
Autre élément plutôt explicite de sa personnalité : elle juge Albedo comme étant un être inhumain, qui n’est pas sur le « droit chemin » de sorte qu’il soit « le méchant » à ses yeux. Takahashi fait un coup de maître en nous forçant à jouer avec le personnage qui est dans l’erreur totale et qui s’y enfonce de plus en plus. On nous confronte à Albedo, on nous force à éprouver de la frayeur envers lui pour mieux nous piéger car sa complexité est insaisissable pour un esprit déjà conditionné comme le nôtre. Takahashi nous pousse à avoir un avis sur lui et donc nous pousse nous-mêmes dans l’erreur.
Wilhelm fait d’ailleurs un commentaire très pertinent à ce sujet : de manière implicite, il pose pourtant clairement la question suivante, « Est-ce que Shion, en jugeant et condamnant Albedo pour ses actes cruels, est en droit de se croire sur le bon chemin ? Son jugement est-il une absolue et unique vérité ? ». On retrouve exactement le sens caché du titre « Par delà bien et mal » dans cette courte question. La basse morale humaine est son cheval de bataille et ce cheval est malheureusement boiteux et malade sous son apparente élégance. Ce socle qui constitue les pensées moralistes de Shion finira par s’effondrer de lui-même face aux évènements, jusqu’à ce que le ressentiment profond, caractérisé par un besoin avide de vengeance, surgisse de ses plus noires pensées.
On peut en conclure que Shion représente la morale des faibles de Nietzsche, le jugement qu’elle porte sur les autres en est la preuve parfaite et le jeu parvient avec brio à nous faire prendre conscience d’une telle erreur.
Albedo :
Venons-en au cas le plus intéressant, celui d’Albedo. A nos yeux il s’agit de THE méchant du jeu (et c’est sûrement l’un des plus grands « méchant » jamais imaginé). En fait, le terme méchant est impropre à qualifier Albedo car il a dépassé les limites posées par les conventions humaines concernant le bien et le mal. Ses “folies” n´en sont pas véritablement, pour aider Rubedo, tous les moyens sont bons et ses actes ” horribles” n´en sont pas à ses yeux étant donné qu´il poursuit une volonté propre.
A vrai dire, Albedo est un ” humain” qui refuse l´hypocrisie/bonne conscience d´une Shion et par là-même, il est pleinement humain, ses actes ne lui inspirent pas de remords qui est un sentiment artificiel lié aux religions judéo-chrétienne.
Le message de Takahashi est, semble-t-il, de montrer qu´un héros n´est pas cette infecte caricature donnée par nombre de RPG/bouquins/médias ( héros = crétin bourré de remords et agissant pour le ” bien” par peur d´avoir mauvaise conscience). Shion apparaît comme une héroïne véritable mais l´est-elle vraiment? Je ne le crois pas. Les vrais héros sont KOS-MOS (affranchie de la morale humaine préconçue) et Albedo (affranchi par sa volonté propre).
Je voudrais encore rajouter une chose concernant Albedo et montrer pourquoi je le considère comme une volonté de puissance. A plusieurs reprises il exprime sa volonté de faire évoluer à tout prix l’humanité toute entière vers un niveau de conscience supérieure. C´est déjà un point important mais il y a autre chose. Non seulement sa ” shining will” (« Volonté rayonnante » d’après les mots de Wilhelm) confirme cette thèse mais je repensais surtout au passage final de Xenosaga Episode II . Il y expliquait que si lui et Rubedo prenaient autant de plaisir à combattre (depuis le début ils ne cherchent qu’à se combattre, leurs corps les y poussent irrémédiablement), c´était bien parce qu´ils n´étaient que des armes et encore plus parce qu´ils n´étaient que des hommes. Hors, comme je l’ai expliqué précédemment, la volonté de puissance est bien quelque chose qui pousse à détruire, à conquérir et à s’approprier. Albedo le confirme en disant que l´Homme n´est peut être qu´une arme créée par l´univers lui-même. Bref tout son discours à ce moment n´est qu´une éloge de la volonté de puissance et du surhomme. On peut dire qu’Albedo est la parfaite transfiguration de la théorie de Nietzsche et de son raisonnement infiniment complexe. Il est un être qui agit uniquement par sa volonté, ses instincts destructeurs, qui rejette la morale des hommes, ne regrette jamais ses actes qui n’étaient que l’expression de sa volonté. Et son contact avec U-DO le força à accepter son envie de puissance. On pourrait bien même affirmer qu’Albedo est une bonne représentation de ce qui caractérise le surhomme nietzschéen. Son titre de « porteur du cercle éternel de Zarathoustra », donné par Wilhelm lors de sa transformation en testament blanc ne fait que pousser la référence et confirme mon analyse.
Chaos :
Un cas mystérieux est celui de chaos. Son nom en dit long à propos de ce qu’il représente et son rôle véritable n’en est que plus révélateur. Le pouvoir de chaos réside en la destruction de l’univers et de toutes les volontés/âmes, pouvoir qui lui fut donné par Dieu/U-DO dans le but de jouer le rôle de « sécurité » en cas d’échec. Lorsque les volontés de l’humanité en pleine décadence résonnèrent avec son pouvoir, celui-ci fut libéré et la destruction progressive s’enclencha. Fondamentalement chaos est donc un être destructeur, ce qui correspond bien à l’idée de la volonté de puissance et de son aspect destructeur. Pourtant, chaos est un être passif, il est forcé à se tenir à l’écart depuis que son pouvoir fut scellé dans les Vessels of Anima. En devenant simple observateur, chaos perdit ce qui le caractérisait comme un être « fort ». C’est au contact de Shion qu’il apprit à changer son comportement et se poussa à agir en fonction de ses capacités pour ce qu’il considère comme une injustice, à savoir l’asservissement de l’humanité comme moyen de la sauver de la destruction. A partir de ce moment, chaos reprit confiance en lui-même et affirma croire en « la création de l’ordre par la discorde ». Ayant abandonné sa passivité, chaos affirme de nouveau sa propre volonté.
Wilhelm :
Un cas particulièrement compliqué est celui de Wilhelm car autour de lui tourne une multitude de références, de réflexions et de symboles. Pour bien cerner ce personnage, il faut avant tout aborder tous ses aspects.
Premièrement, son nom est non seulement le 2nd prénom de Nietzsche, mais aussi celui de Wagner. Ses goûts musicaux se portent justement sur ce compositeur allemand. Et les vaisseaux dont il est le commandant porte tous trois des noms significatifs apparaissant dans les opéras du musicien : Dammerung, Rhine Maiden. On observe donc un lien particulier entre Wilhelm et Wagner, lien existant déjà entre Nietzsche et Wagner.
Deuxièmement, la première image que l’on se fait de Wilhelm est celle de l’homme aux commandes de la plus grande société de recherche et développement, autrement dit l’homme de science. De plus, il possède un objet particulier capable de lui montrer l’avenir et il montre une tendance toute particulière à vouloir absolument tout contrôler. En effet, à chaque cycle qu’il enclenche après la réalisation de l’Eternel Retour, il s’arrange pour garder le contrôle total des différents groupes et nations de l’humanité, créés par lui-même. Wilhelm s’est donc fait l’avatar de l’ordre absolu et du déterminisme.
Sachant que Nietzsche rejetait totalement toute idée déterministe et d’ordre absolue et n’hésitait pas à violemment critiquer Wagner, il serait presque tentant de considérer Wilhelm comme une référence à un Wagner vu par les yeux du philosophe…
Mais il manque certains points cruciaux à cette description : En souhaitant réaliser l’Eternel Retour, une des grandes idées de la pensée nietzschéenne, la balance repenche fortement du côté de Nietzsche. De même que pour arriver à ses fins, Wilhelm est un homme prêt à tout et même à la torture. Il considère l’homme comme une créature qui a besoin d’évoluer et l’humanité comme un « troupeau » de gens trop peu conscients pour comprendre leur véritable situation. Ce point de vue est purement nietzschéen.
Est-ce qu’il est une volonté de puissance par delà bien et mal ? Il semble maintenant plutôt cohérent d’affirmer que oui en y apportant une nuance particulière. Vu les contradictions qui caractérisent le personnage, une piste d’interprétation semble tout particulièrement intéressante : Wilhelm ne serait autre qu’un Nietzche encore jeune, amis de Wagner et amoureux de son œuvre, en passe d’élaborer ses plus grandes idées et déjà au courant de la situation critique de l’humanité (elle stagne à son niveau). On pourrait alors se demander si vaincre Wilhelm dans Xenosaga n’est pas finalement une métaphore de l’action de dépassement de soi, en ce sens que Nietzsche a totalement rejeté ces jugements (Wagner, l’ordre, …) pour entrer pleinement de la phase active de sa vie de philosophe. Vaincre Wilhelm, ce serait « vaincre » le jeune Nietzsche ? J’admets que le raisonnement est particulièrement capilo-tracté, c’est pourquoi j’y mets une réserve et présente l’idée sous forme de question.
Gnosis :
Etant les « monstres » de la saga, les premiers ennemis que l’on rencontre et par leur nature même, les Gnosis forment ensembles un des personnages les plus importants. Et leur présence n’est évidemment pas anodine, elle a un sens bien plus profond que celui de méchant monstre à éradiquer. Pour comprendre, il faut avant tout savoir d’où viennent ces êtres. Comme dit dans l’épisode 3, les Gnosis sont des humains dont l’âme est retournée à l’UMN après avoir rejeté le monde. Rejeter le monde…tout prend un sens avec ces 2 mots, un sens totalement nietzschéen. Un des mots récurrent de la pensée nietzschéenne est le ressentiment, il caractérise entièrement l’être qu’il nomme le « dernier homme », autrement dit l’être qu’il méprise le plus. Il est l’être qui a rejeté au plus profond de lui la vie elle-même, sans forcément en avoir conscience, et ce à cause d’un très fort ressentiment. A l’origine, on en revient à ce rapport dominant /dominé pour expliquer le comportement du dernier homme, le dominé. Il rejette par peur ce qui lui est supérieur et invoque « l’égalité devant Dieu » pour parler de l’humanité et justifier son ressentiment. Par extension, la plupart des gens suivent cette ligne de conduite, la morale chrétienne, imprégnée de ce ressentiment, est omniprésente et concerne ce que Nietzsche appelle le troupeau. Les Gnosis sont clairement la transcription de ce « peuple », cette masse d’êtres inférieurs ayant rejeté ce qui vit et le monde en raison du ressentiment qui les ronge. Consumés, ils n’ont d’autres choix que de se tourner vers leur dieu (U-DO et l’UMN) et ne savent faire autre chose que blesser le reste de l’humanité.
Ordre et Chaos
Encore une fois, un autre sujet philosophique posé par Nietzsche se profile à travers Xenosaga. L’opposition des notions de chaos et d’ordre est posée comme un problème fondamental de notre société. Cette dernière a parmi ses lignes de conduite générale celle de tout ordonner, tout organiser. Le bonheur réside dans ce qui est parfaitement contrôlé et compris. En opposition se trouve donc le chaos, cette état effrayant de désordre que l’on évite à tout prix, le phénomène qui échappe au contrôle de l’homme et engendre la peur, peur de la destruction, peur de l’incertain et de l’imprévisible. Nietzsche fut l’un des premiers penseurs à réhabiliter le chaos vers la place qui lui convient. Nous avons tendance à admettre que si nous voyons notre monde comme chaotique et désordonné c’est que nous ne le connaissons pas, que notre vision du monde est fausse ou incomplète. Cette idée préconçue est une erreur selon Nietzsche. Celui-ci affirme que seul le doute, le désordre et le déclin peuvent apporter le véritable salut à l’homme, non pas en tant que difficulté à surmonter mais bien en tant que partie de nous-mêmes. “Oui en vérité, laissez-moi vous le dire l’homme doit avoir le chaos en lui pour naître en étoile dansante.” – Nietzsche, « Ainsi parlait Zarathoustra ». Cette thèse est une conséquence directe de l’interprétation du vivant par la volonté de puissance. Nous l’avons déjà décrit plus haut, la volonté de puissance à travers les parties d’un organisme engendre un état de chaos général d’où ressortira un phénomène d’autorégulation de l’être dans son entièreté. Ainsi la préconisation de l’ordre absolue au sein mêmes des parties de l’organisme ne signifie rien d’autre qu’un entrave à la volonté de puissance et donc à une négation pure te simple de la vie. Cette philosophie fait donc du chaos un héros et de l’ordre un ennemi à abattre.
Revenons-en à Xenosaga. Vous voyez certainement tout de suite le rapport avec le personnage de chaos. Et vous avez parfaitement raison. C’est entre autre pour ce qu’il représente que l’on peut considérer chaos comme une volonté de puissance, le pouvoir de l’Anima que possède chaos est un pouvoir de destruction. Et par là il s’oppose à Wilhelm, l’homme qui recherche le salut de l’humanité par son contrôle total. De plus il a en sa possession un objet nommé « Compass of Order » qui lui permet de prédire l’avenir et de pouvoir tout orchestrer à sa guise.
On peut enfin remarquer un rapport intéressant entre l’identité « biblique » de chaos et le concept qu’il véhicule. Avant, d’être l’une des figures les plus importantes d’une religion à bannir de nos pensées (dans l’optique nietzschéenne tout du moins), Jésus, allias Yeshua en hébreux, était surtout un homme ayant apporté un grand changement, il a eu une influence énorme sur l’humanité qu’aucun autre homme n’a encore pu avoir à ce jour. Chaos, que l’on sait lié à Jésus d’une manière ou d’une autre, est très certainement un être d’une envergure similaire et même encore plus grande. Son rôle concerne la survie de l’humanité elle-même et lui aussi a le pouvoir d’amener un grand changement. Et puis, finalement, chaos ne pourrait-il pas être considéré comme le véritable fils de Dieu/U-DO ?
L’Eternel Retour
La troisième est dernière grande thèse de notre cher cancéreux à moustache et le grand thème du troisième épisode de la saga se nomme « l’Eternel retour ». Encore une fois, un petit paragraphe d’explications sera nécessaire avant d’aborder le jeu.
Comme nous parlons ici de philosophie, les idées exposées provenant d’un même auteur ont une cohérence solide entre elles et se renvoient à chacune à tout moment. Ainsi l’Eternel retour est à la fois une pensée profonde (42 haha …) et dense et également la justification d’une autre thèse. Nous allons donc revenir au surhomme pour apporter les précisions nécessaires.
J’ai déjà expliqué que le surhomme est la direction à suivre pour que l’homme « s’élève » vers des hauteurs plus glorieuses et pour cela, il doit se surpasser constamment. Le dépassement est alors considéré comme un cycle sans fin, un éternel retour des choses à un point de départ. A force de dépassement, Nietzsche affirme que la pensée devient de plus en plus sélective et lourde. Penser l’Eternel Retour est hautement difficile car il oblige à accepter des discriminations telles que le rejet de l’égalité des hommes et nécessite donc une « inversion » des valeurs douloureuse.
Mais l’avantage d’une telle pensée est qu’elle supprime totalement les notions de ressentiment, de regret et de culpabilité. L’Eternel retour se distingue des autres pensées cycliques ( pensée brahmanique par exemple) en cela que la vie d’un homme durant un cycle n’est pas conditionnée par le caractère bon ou mauvais des cycles précédents ( Le bouddhisme enseigne que chaque réincarnation dépend des actes de la vie précédente, le karma détermine les futures réincarnations). Ainsi, l’idée de faute et de dette disparaît totalement et le surhomme n’a absolument rien à regretter, au contraire il jubile à l’idée de revivre tous les moments de sa vie sans exception, qu’ils soient heureux ou non. Le devenir cyclique est vu par delà Bien et Mal. Si nous voulons appliquer l’Eternel Retour tout en sachant que la réincarnation au sens « scientifique » du terme est impossible, il suffit de s’imaginer en chaque instant revivre chaque action, chaque moment de sa vie un nombre infini de fois de telle sorte que nous n’ayons aucun regret par rapport à elles, de sorte que nous nous rendions compte que nous voulions ces actions.
Comment ces idées ont-elles été interprétées dans Xenosaga ? L’Episode III répond complètement à cette question et va même jusqu’à montrer une méthode d’application particulière. Le grand acteur de l’Eternel Retour dans Xenosaga est évidemment Wilhelm, il devient par là même une sorte de guide pour l’humanité en se servant des pouvoirs d’une machine nommée Zarathoustra. Le rôle de cette machine crée de la main de l’homme est de donner un accès à la puissance de Dieu, de permettre à l’humanité de s’élever à un rang plus haut. En détournant la machine de son usage original, Wilhelm parvient à user de sa puissance pour déclencher ce qu’il nomme l’Eternel Retour. Concrètement, il s’agit de récolter toutes les « volontés » humaines (car Xenosaga parle de volonté et non d’âme), de les rassembler et de recommencer à un nombre indéfini de fois un cycle de vie où Wilhelm pourra diriger l’humanité à sa guise.
Pourquoi vouloir faire entrer l’humanité dans une telle entreprise ? Quelles raisons le pousse à mettre œuvre ses plans ? A cela 2 réponses complémentaires sont à donner :
1) Depuis que le pouvoir de chaos est entré en résonnance avec les volontés humaines, la destruction totale de l’univers fut enclenchée et le destin de l’humanité scellée, et ce probablement à cause d’une volonté générale de « mourir », de disparaître, ou tout simplement à cause d’une volonté divine d’éradiquer sa propre création devenue décadente. Wilhelm ne semble pas pouvoir admettre une telle éventualité et décida d’aller jusqu’à se faire un ennemi de Dieu/U-DO pour apporter le salut à l’humanité. Et ce salut passe par l’Eternel Retour qui permet de répéter un cycle à l’infini et d’empêcher la destruction de l’univers.
2) Une raison plus proche de la pensée Nietzschéenne est suggérée dans le jeu par Shion elle-même. Elle explique vers la fin son opinion quand au but de Wilhelm. Son avis est le suivant : Si Wilhelm décida d’utiliser tous les moyens possibles pour engendrer ces récurrences, c’est peut-être qu’il voulait changer petit à petit la conscience humaine jusqu’à ce qu’elle devienne plus élevée et surtout jusqu’à ce qu’elle ne regrette plus rien. On en revient à mon explication et à la suppression du regret et de la culpabilité.
EDIT : voilà je pense que ce sera bon, si il reste des fautes ( il en reste toujours avec moi…) les correcteurs ne devraient pas avoir de problèmes
EDIT2 : voilà un titre…vite fait
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Hadō Sonzai
(Je reviens pas sur le design, on sait ou ça en est, quoique pour la lisibilité stoi qui à voulu un truc blanc. ;().
Et puis ne pas être lu c’est pas très drôle quand même, où sont les visiteurs ? Bien sûr il reste une chouette petite communauté noyaudurienne et l’ambiance revient tout doucement, mais en toute franchise je ne suis plus trop convaincu par le projet Lost-Edens.
Bah les visiteurs on les a jamais trop vu sur la V2 non plus (si ce n’est dans les stats), quand au projet il faut bien que tout se mette en place, la CSS, l’organisation du wiki, les articles, les news etc. et vu que je suis chargé de la gestion de tout ça je suis légèrement (dans le sens masse du soleil) surbooké. Ca reviendra doucement (ça revient déjà d’ailleurs) mais il faut le temps.
Redonnez-moi envie, merde! 8D
Non, dsl, je ne couche pas.
Astron > Tu préfères qu’on intègre ça en article ou dans une future encyclo XS (sachant qu’elle peut mettre du temps à venir et qu’on peut faire article > encyclo) ?
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Je vois pas ce que ça ferait dans une encyclopédie. Apparemment, la définition des diverses sections n’a pas l’air extrêmement claire. A la rigueur, des liens qui rattachent les articles correpondant aux encyclos correspondantes quand on est sur leur page principale, ça me paraît très bien (type :
Les articles de nos membres
* Xenosaga & Nietzsch
* Xenogears suite de Xenosaga ?
* Qui a déjà eu envie de se faire KOS-MOS ?
Enfin voilà.
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Hadō Sonzai
Je vois pas ce que ça ferait dans une encyclopédie. Apparemment, la définition des diverses sections n’a pas l’air extrêmement claire. A la rigueur, des liens qui rattachent les articles correpondant aux encyclos correspondantes quand on est sur leur page principale, ça me paraît très bien (type :
Les articles de nos membres
* Xenosaga & Nietzsch
* Xenogears suite de Xenosaga ?
* Qui a déjà eu envie de se faire KOS-MOS ?
Ce que tu dis est prévu mais je pensais intégrer ça dans une section “réflexion” de l’encyclo, enfin c’est au choix d’Astron là.
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Honnêtement, ça m’est égal, je fais ça pour vous et les lecteurs pas pour ma propre satisfaction :x. Mais en même temps, ce dossier est là pour être lu, donc autant faire en sorte de le publier le plus vite possible et donc en faire un article et éventuellement l’intégrer , comme tu le propose, dans une section réflexion plus tard.
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Par contre, je viens de relire rapidement le bidule et je me rend compte qu’il s’agit de la version pas corrigée ( orthographe)...Il faudra que je l’édite avant qu’elle soit publiée car ca va parfois au delà de simples fautes ( des bouts de phrases qui manquent par exemple).
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Hadō Sonzai
Par contre, je viens de relire rapidement le bidule et je me rend compte qu’il s’agit de la version pas corrigée ( orthographe)...Il faudra que je l’édite avant qu’elle soit publiée car ca va parfois au delà de simples fautes ( des bouts de phrases qui manquent par exemple).
ok, dès que tu as édité ça remontera dans la liste des nouveaux messages donc signale le moi sur le post directement qu’on le passe en CDT et qu’on le code pour le publier. POur le fait de faire un article, pas de problème, ça roule.
Edit > ok, je l’ai mis en correction, par contre il manque un titre pour l’ensemble. ^^
Ca roule. ^^
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