Lost Edens

Ça m’aurait bien tenté aussi, mais le doublage français a vraiment pas l’air terrible, donc ça attendra (J’ai déjà du faire plus de 100 bornes pour voir Ponyo en VO, et je crois que là ça risque d’être encore pire…)

Chev> j’ai vu la bande annonce et un extrait de scène, et moi ça m’a pas convaincu (il est pas mauvais, mais je trouve que ça “colle” pas trop). Sinon, je suis “particulièrement” sensible aux voix de manière générale (plus par exemple qu’à la musique quand il s’agit d’un film), mais la c’est pas tant les voix en elles-mêmes qui me dérangent mais le “décalage”. Et j’ai pas dit que j’allais zapper le film du coup, juste que ça attendrait (soit que je sois sur Paris, soit que je me le procure en VO).

J’ai vu Coraline hier, c’est juste excellent.
Ca m’a un peu fait pensé à un travail amateur, mais dans le bon sens du terme. Il y a une vraie recherche esthétique et un rendu tout particulier de l’animation (un peu saccadée, comme si c’était de l’animation image par image, à l’ancienne quoi).
Ce n’est pas comme un Pixar (que j’aime beaucoup) où l’ont sait un peu à l’avance ce que l’on va voir, ce film recherche l’originalité, et ne tombe jamais dans le “niais”. C’est déconseillé au moins de 10 ans quand même.
Les musiques sont aident vraiment à rentrer dans cet univers, je ne sais pas qui est le compositeur, mais il a fait du bon boulot.

Terminator 4 !

Mais, euh, c’est de l’animation image par image.

Je pensais pas qu’ils s’étaient vraiment amusé à faire comme ça, j’imaginais plutôt qu’ils avaient appliquer une sorte de filtre en post-production pour donner cet effet.

Tu pensais que c’était de la 3D?

Et puis bouh! tu aurais dû rester jusqu’à la fin du générique, il y a une petite séquence making-of.

Bah, euh… C’est pas de la 3D ?
Sinon je savais pas pour le making-of, je reste jamais après les génériques, sauf si je sais à l’avance qu’il y a quelque chose. ^^

J’ai vu Coraline hier soir et comme beaucoup, j’ai trouvé le film vraiment superbe. Ca faisait longtemps que j’attendais ce truc vu la paternité avec Alice et le couple romancier/réalisateur qui n’annonçait que du bon.

C’est ça qui est bien avec Neil Gaiman (que j’ai découvert avec American Gods, puis retrouvé un peu par hasard grâce à Skarn avec Sandman), ce type est complètement taré. ^^ Je suis un peu déçu que dans les critiques que je lis à droite à gauche, on oublie un peu qui est à l’origine de cette histoire pour ne se concentrer que sur le réalisateur. Réalisateur du reste parfait pour donner à ce conte macabre sa pleine mesure esthétique à l’écran.

Un bon film au cinéma, ça faisait longtemps. ^^

Camarade Chev, c’est quoi ce making-of dont tu parles ? Je suis resté jusqu’à la fin et j’ai juste vu un truc bizarre de quelques secondes (peut-être que c’était ça et que j’ai même pas compris ce que je voyais ceci-dit ).

Crosspost avec ailleurs:

Je reviens de Transformers 2: Revenge of the Fallen. Le verdict est facile:

Si vous avez pas aimé le premier vous aimerez pas celui-là. C’est le même, mais plus.

Plus de robots (une quarantaine, mais il y a des doublons chez la piétaille, seul un quart parle et la moitié de ceux-là sont des comiques), plus de grands méchants, plus de soldats et de drapeaux américains, plus de comédie US de bas étage, plus de fanservice (trois fois Megan Fox qui court au ralenti façon Baywatch en dix minutes lors de la bataille finale mais aussi plein d’autres trucs), plus de batailles et destruction (et pas seulement en milieu urbain, ici on a de la variété, on casse des portes-avions, des immeubles, des arbres, des monuments historiques), plus de John Turturro qui fait le con, plus d’explosions bien sûr!

ça se perd moins que le premier (pas de truc comme le subplot avec les hackers par exemple) mais ça se perd parfois un peu quand même. Niveau robots, la conséquence du nombre élargi est qu’il y en a plein qu’on voit beaucoup moins, voire quasiment pas (le record du plus petit rôle parlant est autour de trois secondes et autant de mots, pour un robot qu’on ne voit autrement jamais). Ceux qu’on voit beaucoup sont surtout Optimus, Bumblebee, les grands méchants et les comiques. Et, et puis Ravage, quand même. Je dois confesser que j’aime la plupart des comiques de service côté robots dans celui-là, mais ils ne plairont pas à tout le monde.

Sinon ça va beaucoup plus loin que le premier pour les designs non-humanoïdes et très inventifs. Cela rend d’autant plus dommage qu’il y en ait certains qu’on ne voit jamais clairement.

En parlant de clarté les combats le sont parfois un peu plus, notamment parce que Bay semble avoir découvert le ralenti, qui permet d’admirer le massacre à son aise, sans ocmpter qu’on a des champes de bataille plus larges, mais il retombe dans ses travers shaky-cam assez réguliérement quand même, et accessoirement il semble se fatiguer sur la fin et torche le climax du dernier combat un peu vite.

Toutefois un peu surpris par la brutalité des combats même de la part des “gentils”, genre si vous vous souvenez du moment dans le premier où Optimus énuclée puis transperce la tête d’un méchant en gros plan ici c’est un peu tout le temps comme ça. Je suppose que c’est le même plaisir que dans un animé de Getter Robo, avec des machines on peut s’amuser à faire du gore-pas-gore, mais je trouve que ça colle pas aux personnages des gentils.

Enfin bref, je trouve que c’est mieux rythmé que le premier et je me suis beaucoup amusé, mais sinon il a les mêmes avantages et les mêmes défauts.

Tu l’as vu avec des lunettes 3D ?

Je sais pas si c’était la génération actuelle ou pas, mais j’ai eu un écho de lunettes 3D à la Défense sur Paris qui ne cohabitaient pas très bien avec des lunettes il y a à peine deux semaines.

Il semble que l’effet est saisissant mais je ne sais pas à quel point c’est en train de prendre. Je sais qu’il y a eu beaucoup de confusion, vu que c’est surtout des films d’animation en images de synthèses (“en 3D”, dit le grand public) qui sont montrés en projection en relief(“en 3D”, ont dit ces braves idiots du marketing) pendant longtemps les gens n’ont pas réalisé de quoi les marketeux voulaient parler. Certains studios y croient à fond et espèrent faire revenir le public qui avait déserté les cinémas à l’arrivée du DVD.