Lost Edens

En fait moi j’ai définitivement mis Light comme méchant avec la fiancée de l’agent du FBI qu’il a poussée au suicide. C’est la première occasion où le fait qu’il était infâme envers quelqu’un d’innocent m’a vraiment frappé (alors qu’en fait le premier c’est l’agent du FBI, mais c’est le suicide qui a fait la différence). Mais en fait en lisant la fin j’ai réalisé que Near avait raison, Light était abominable dés le début, c’est frappant dans la manière dont il se comporte avec, hé bien, tout le monde. La fin, c’est juste le masque qui tombe

Pour ma part, je ne vois pas Light comme quelqu’un de spécialement “mauvais”, il suit ses convictions qu’il pense justes pour le monde et si la finalité de son but est bel et bien de créer un monde en paix, les moyens qu’il utilise sont contestables. Pourtant, ce sont des moyens certes contestables et en ce sens que le but est très difficile à atteindre en temps normal, ces moyens rendent ce but possible, tandis qu’il resterait une utopie pour un être humain normal.
De ce fait, peut t’on reprocher à Light ses agissements puisque la finalité est fondamentalement bonne et doit t’on donc le considérer comme “mauvais” ou “bon”. La frontière est ici très fine voire inexistante et se résume à la question “La fin justifie t’elle les moyens?”.
Si oui, alors on peut définir Near comme un personnage “mauvais” puisque sa finalité (arrêter Light) engendrera le retour à une époque chaotique.
p(spoiler).
J’aime à comparer ça avec le paladin dans D&D, son alignement Loyal Bon fait de lui (par principe) un personnage droit aux convictions morales bonnes, pourtant il est possible de jouer un paladin selon ce principe mais en se basant sur le fanatisme “Tuez les tous, Dieu reconnaitra les siens”. Le personnage reste pourtant droit sur ses convictions et sa pensée est fondamentalement bonne (épargner les vertueux, chatier le reste), ses actes sont pourtant maléfiques et on approche alors d’un alignement Loyal Mauvais, mais comme dans le cas de Light, la frontière est impossible à définir.
p(spoiler).
Au final, j’ai eu une impression assez mitigé de Death Note, si les 7 premiers tomes sont définitivement géniaux, le jeu d’échecs mental que se livre L et Light atteint des sommets d’intensité et de réflexion.
La seconde partie avec Near et Melo m’a plutôt fait chier et la fin m’a profondément déçu dans le sens où elle n’est pas amené par une quelconque logique de stratégie que les protagonistes aient pu avoir avant mais par un retournement de situation digne d’une cour de récré.
”-Je te tue avec mon super rayon laser!
-Mais tu le savais pas, mais j’avais un bouclier qui renvoie les rayons lasers et donc je te tue avec ton propre rayon.
-Mais tu le savais pas, mais je suis insensible à mon propre pouvoir donc je survis et te tue avec mon sabre légendaire de la muerte.
etc….”
p(spoiler).
Le fait d’avoir l’impression que l’auteur a joué à pile ou face pour savoir qui gagnerait la partie m’emmerde profondément alors que la mort de L était amené par une logique sans faille sans pour autant que l’un des deux partis ne commette de véritable erreur. De plus, Near et Melo sont loins d’avoir le charisme de L, j’aurai préféré que la série s’arrête au tome 7 et qu’un épilogue explique ce qu’il se passe par la suite plus ou moins rapidement.
Dernière chose, on peut constater que malgré la mort de Light et le retour au chaos, il est devenu une légende, un Dieu vivant au dela de ses actes pour des millions de gens. Il était d’un certain point de vue le défenseur des justes et l’espoir pour ceux qui vivent honnetement, il a donc atteint indirectement son but de devenir une divinité.

Ca a l’air sympa mais super long, j’irais jeter un oeil quand j’aurai 5mn. Dans tout les cas, j’ai assez aimé de voir Echy en multiclasse chelou Neutre strict. Et Lordy en palouf, ça colle assez au personnage quand on voit les autres. =)

Pusaikozu>

Aha, mais non, justement, il a trahi ses convictions depuis le début. Ses convictions annoncées, c’était un absolutisme moral (“il y a clairement les bons et les mauvais, les mauvais doivent mourir”), mais dés qu’on considère son cas à lui tout à coup c’est du relativisme (“j’accepte que je suis mauvais mais le peuple verra ça ce mal obligé comme un bien”) et de la subjectivité (“les mauvais sont les criminels selon les critères légaux, OK, mais aussi tous ceux qui voudraient s’opposer à moi”. C’est d’autant plus contradictoire quand il s’oppose aux critères personnels du procureur dont j’ai oublié le nom). Ce qu’il accomplit, ce n’est pas la justice tout court, c’est la justice de Light. Dès le départ il se croit au-dessus des autres, une exception à ses propres règles absolues, un complexe de supériorité qu’on voit transparaître dans tout ce qu’il fait, une hypocrisie flagrante. Ce qui rend d’autant plus pertinent qu’au bout du compte, toutes ses tentatives finales (tout le coup du faux Death Note mais surtout l’exécution de N via la montre) sont empêchées par des gens qu’il avait considérés inoffensifs parce qu’évidemment inférieurs et prévisibles.

C’est aussi pour ça qu’il est selon N pire que quelqu’un qui aurait ouvertement utilisé le death note pour ses intérêt. Pour Light, les intérêts du monde c’est ses intérêts à lui, les autres ne comptent pas. C’est un fanatique et un égoïste.

Elrica>

ça aurait été en-dehors du personnage de Hyuk de tuer Light par ennui, à mon avis. Sinon il s’en serait débarassé dans la période de routine après la mort de L. Au contraire il attend délibérément le moment le plus amusant, que Light soit en position de faiblesse.

Echy en multiclasse chelou Neutre strict.

Gnagnagna, fais le, barbare.

Heureusement Basquash est là pour sauver la saison côté robots, avec un chouette quatrième épisode. Je trouve toujours qu’il y a trop de fanservice mais la combinaison mecha-sport marche très bien.

Wow, j’ai matté les deux premiers éps avec Johann et j’avoue ne pas comprendre ce que la série a de si génial.

Sinon, et toujours à cause de ce salaud de Johann j’ai vu quelques trucs sympa.

Detroit Metal City : Ca utilise tous les clichés du Death Metal mais qu’est ce que c’est bon. Surtout quand on sait à quoi tendait le héros au début. XD

Michiko to Hatchin : Qui m’avait donné de grands espoirs de voir un Cowboy BeBop 2 mais qui au final s’est rattatiné sur les derniers épisodes. La mise en scène est là, le schéma est semblable à CB mais ni la musique, ni l’histoire ne sont vraiment mémorables. Je ne parle même pas de l’abscence totale d’un véritable adversaire ou du gâchage complet que représente Batista. C’est donc fun à voir mais “seulement” du niveau de Samourai Champloo.

Eden of the east : L’héroïne ressemble (physiquement) à Elly, TU M’ETONNES QUE JE VAIS SUIVRE.

Casshern Sin : Coup de coeur. Je ne connaissais que de nom la série originale et j’avoue ne m’y être que peu ou prou intéressé mais le remake a changé la donne. D’un monde post-apocalyptique, et des situations en découlant donc, l’anime s’intéresse à de nombreuses questions métaphysiques (les robots doivent t’il s’inquiéter de la mort ? Sont-ils bien vivant pour commencer ? Quelle est l’importance des rêves dans un tel univers ?), le tout servi par une animation excellente. Et puis, la musique, cette musique… http://www.youtube.com/watch?v=HbX-R3qrQsk&fmt=22 _

Casshern Sin : Coup de coeur. Je ne connaissais que de nom la série originale et j’avoue ne m’y être que peu ou prou intéressé mais le remake a changé la donne. D’un monde post-apocalyptique, et des situations en découlant donc, l’anime s’intéresse à de nombreuses questions métaphysiques (les robots doivent t’il s’inquiéter de la mort ? Sont-ils bien vivant pour commencer ? Quelle est l’importance des rêves dans un tel univers ?), le tout servi par une animation excellente. Et puis, la musique, cette musique… http://www.youtube.com/watch?v=HbX-R3qrQsk&fmt=22 _

J’ai justement commencé à regardé cette aprem (j’en suis rendu au 4° épisode) et ce que je peux dire pour le moment c’est que je trouve l’histoire, pour le peu que j’en sais et que j’ai pu en comprendre, assez poignante par moment. J’adore aussi le chara-design et les décors mais ce que je préfère c’est les relations entre les différents personnages (surtout la petite fille robot du tout début !). Je ne sais pas trop comment vont se dérouler les 20 épisodes restants mais jusqu’ici ça me plait bien

bq.:Echzechiel Wow, j’ai matté les deux premiers éps avec Johann et j’avoue ne pas comprendre ce que la série a de si génial.

“Un mécha-basketteur à tête de voiture détruit un stade avec un dunk raté”

Si la phrase au dessus ne suscite rien dans ton coeur, bah effectivement il faut arrêter de le regarder.
Pour développer un peu, c’est une série avec des designs très imaginatifs, des décors de dingue, une chouette mise en scène, rythmée, et qui fusionne deux côté “frères” du shounen, le sport et les mechas. J’aime beaucoup le côté melting-pot, où on mélange plein de trucs pour les designs mais aussi dans l’écriture (beaucoup de mix anglais-japonais, plus que d’habitude). C’est un gros délire rafraîchissant, et sans enjeux de sauvetage du monde (enfin, pour l’instant. Oban cachait un sauvetage de l’univers derrière le sport).

Ben, justement, la phrase ne me fait rien ressentir. Je sais pas, j’accroche pas, les mecha sont (à mon goût) moches, le héros n’a rien de super spécial et j’accroche pas vraiment à la mise en scène.

En même temps je pense qu’il souffre (inconsciemment) de la comparaison avec Casshern Sin.

Sinon c’est pas exactement la même catégorie que Casshern Sins, qui est un remake retro comme Mazinger, Jeeg et compagnie alors que Basquash est un shounen grand public moderne, c’est pas le même coeur de cible.

Oui, mais Basquatch a eu le malheur de se trouver après Casshern dans ma liste de visionnage. Les deux anime ont un coté “mecha” qui les mettent inexorablement en confrontation (et ou Basquatch n’a aucune chance de gagner au vu de mes goûts).

J’ai donc fini Casshern Sin, et je ne peux dire que “wow”. On sent bien que le directeur a travaillé sur certains films Saint Seiya et DBZ (ne fuyez pas), les scènes de combats sont absolument fabuleuses et les personnages vraiment bien traités (bien au-delà de la refonte de Tenkai-Hen, c’est dire). Le sujet de l’anime (vie et mort) peut paraitre prétentieux mais n’ai jamais traité comme tel, les dialogues sont simples à suivre et tout est réellement expliqué (à l’exception, peut-être, d’un point. Mais ce dernier est facilement interprétable en faisant quelques recherches). En fait, si j’étais prof de philo, je le mettrais probablement au programme avec GATTACA ou Children of Men, ces trois dystopies se doivent d’être étudiées pour leurs valeurs philosophiques.

Ceci dit, l’anime ne conviendra pas à tous le monde. Au delà du sujet, qui n’est pas forcément des plus simples, sa mise en scène est très lente et l’on se retrouvera souvent avec de longues plages silencieuses à admirer les, certes splendides, décors (à rapprocher de Blame! sur ce point donc).

Un mot également sur l’ultime épisode de la série. Tout en se réclamant de la même qualité que les autres, il se trouve (à mon goût), rushé. Celui-ci contenait suffisamment de substance narrative pour en faire deux ou trois. Petit bémol sur la fin donc, mais c’est peut-être aussi que je ne voulais tout simplement pas voir l’anime se terminer.

Au final, et pour un “remake” d’une série des années 70, Casshern Sin se trouve gratifié d’un superbe enrobage mais contient également un coeur excessivement bien traité.

Pusaikozu>

Je suis pas le nouvel animé mais dans le manga Scar tue Tucker à son domicile. C’est pas la même chose en version TV? Pourtant je croyais qu’ils voulaient coller de près au manga?

Autant que je me souvienne, dans la série de base, Tucker ne se fait pas buter chez lui par Scar. Scar tue la chimère, Tucker est porté disparu mais on le retrouve plus tard (genre vers les épisodes 25-30 si je me souviens bien) dans un genre de laboratoire secret où il s’est lui-même changé en chimère. Je ne sais plus exactement qui le tue mais je crois que c’est plutôt Ed ou Mustang.