Lost Edens

moi aussi, quand je cherche des bonnes séries, je regarde sur internet et lost eden, parce que aussi non il y en à trop et je ne sais pas lequel choisir!

Bah oui.

*comme points de repère.

lizotte > tu nous a déjà donné une photo de toi ?

Oui, il y a bien plus de mangas qu’avant. D’un autre coté, on ne pouvait que si attendre, la rencontre du manga avec le public a été favorable. Pour la majorité des mangas, je ne les connais même pas. Je zyeute vite fait les couv’ maintenant alors qu’il y a trois ans, je pouvais en faire le tour de chacune, histoire de me faire une idée.
De plus, effectivement, depuis avril-mai, voire encore quelques mois plus, j’ai aussi aperçu l’augmentation du prix, ce qui forcément regrettable…

Pour ma part, devant ce monde foisonnant, je m’en tient qu’à quelques sériesn et le reste, basta, je n’y plonge même pas un regard. Evangélion, Gantz, Dorohedoro, Naruto, je viens de commencer Peacemaker hier parce que je sais qu’elle n’est pas longue. Une fois les autres finies, peut-être finirai-je Hunter X Hunter, Full Metal Alchemist et Desert Punk. Mais pour l’instant, je m’en tiens qu’au 5 premières citées(Evangélion, Gantz et Dorohedoro sont des volumes qui sortent rarements mais très bonne qualités, du coup, je dépense pas trop pour lecteur de manga…).

Daka> le truc, c’est que l’existence de plus de daubes ne prétérite pas l’existence des bons.

Vois ça comme une grosse pile de livres. Si si jette un bon bouquin sur la pile, ça fait un bon bouquin de plus. Si tu jette un mauvais bouquin sur la pile, ça fait pas un bon bouquin de moins, les bons bouquins qui sont en-dessus ne disparaissent pas comme si tu avais fait un tetris.

Ce serait différent si la pile était d’une taille limitée, mais le premier message est justement à propos du fait que la pile grandit sans arrêt.

Daku > non, j’ai pas envoyer de photo, ou je l’envois?

hey puis es-ce qu’il y aurait quelqu’un qui saurait se qu’il arrive au édition asuka? Parce que par chez nous il n’y a plus moyen de se procurer leur livre, sa fait que je peux pas finir les gunslinger girl! il me manque le volume 6, 7 et 8. le 9e jai réussi à le trouver en librairie en janvier dernier, et jai essayer de commander le volume 6 en février, ces là qu’on m’a dit que le livre n’était plus commandable, pas à cause d’une rupture de stock, mais qu’il arrivait pas à le commander, j’ai essayer à plusieurs endroit de le trouver, mais c’était partout pareil.

c’est ce que je viens de faire, la dernière fois que j’avais essayer de leur envoyer un mail, le message mettait retourner car l’adresse n’existait plus. Donc je vais voir pour la suite, merci!

Moi ça me gène qu’une oeuvre ne connaisse pas le succès qu’elle mérite parce que des produits de merde inondent le marché dans le même temps et éclipsent les vrais trucs intéressants. Quand je vois des auteurs ou des boites faire des productions originales et être coulées parce que le succès n’a pas été au rendez-vous, ben ça ne me console guère de savoir que moi j’ai su faire les bons choix. C’est pas bon pour moi (je perds un bon produit phagocyté par la masse environnante), et ça l’est encore moins pour le(s) type(s) responsable(s) de la chose.

Je sais pas où se positionne le marché du manga et j’espère qu’il n’en est pas à un stade aussi avancé de gangrène économique.

J’entendais plutôt une situation comme je l’ai décrite : un auteur sort un truc de qualité, mais le public plutôt tourné vers les gros mangas bien connus, la série ne connaît pas le succès et s’arrête prématurément, par exemple. Je ne crois pas que le manga en soit à un si triste état de fait, heureusement.

Autrement, je trouve ça quand même dommage de voir que seul le manga permette de sauver le marché de la BD, vu que je fais une distinction entre la bande-dessinée européenne et celle orientale type manga. Finalement, le manga ne sauvera pas grand chose si on perd notre production à nous. Mais si le manga n’était pas là, je ne suis pas sûr que le marché de la bande dessinée (chez nous les p’tits Français) serait amené à mourir. On redécouvrirait sans doute d’autres genres, comme notre production franco-belge, ou bien les comics américains, plutôt passés de mode aujourd’hui aux yeux du grand public.

Ca arrive encore que des éditeurs français arrêtent l’édition d’un manga en cours de route alors que celui-ci se poursuit/est terminé au japon? Je me rappelle que Glénat avait sévi avec I’ll (sous titré honteusement par “génération basket”).

Ca vient “juste” de se faire avec Karakuri Circus, un shônen plutôt original mais qui n’a pas su trouver son public en France.

(41 tomes au Japon, 21 tomes en France, édition terminée)