“I’m sorry…”
Il y a déjà 5 ans que Lloyd et sa petite bande de fanfarons avaient parcouru le monde pour réveiller les fameux esprits élémentaires (FIGHTING OF THE SPIRIT ♪)
afin de restaurer l’arbre Mana et l’équilibre de leur petite planète.
Ce jeu avait connu un (énorme ?) succès sur nos terres, probablement le rpg le plus apprécié sur GC (ce qui n’est pas forcement mon avis).
Depuis quelques mois déjà, une suite est disponible sur cette bonne vieille Wii, Tales of Symphonia : Dawn of the new world (ou Knight of Ratatosk). Le jeu devrait sortir dans les mois qui viennent en Europe.
Je vais donc faire un petit topo sur le jeu, est ce qu’il vaut le coup ? Les changements par rapport a son prédécesseur, les points positifs et (évidement) négatifs.
WELCOME TO THE NEW WORLD
Les événements du premier opus ont un impact direct sur le background du jeu. Il faut savoir qu’après l’unification des deux mondes (Sylvarant et Tethe’alla), le climat de la planète s’est déréglé. Il neige dans le désert, les fleuves sont secs, le vent souffle plus fort que d’habitude…
Deux ans plus tard, on rencontre le jeune Emil, 16 ans, qui voit ses parents mourir devant ses yeux et sa ville saccagé par Lloyd en personne. Il faut savoir qu’Emil est un personnage très réservé et timide, qui s’excusera toutes les 2 phrases (c’est assez marrant a voir).
Quelques temps plus tard Emil rencontrera Marta qui s’avère être a la recherche des “Centurion’s core” (Chaque Centurion représentant un élément, cause du dérèglement climatique).
Emil se verra obligé de pactiser avec le Centurion des ténèbres, Tenebrae, pour élargir ses pouvoirs. Ce pacte lui permet d’utiliser le pouvoir de Ratatosk, a savoir, pouvoir utiliser des monstres pendant les combats. En contrepartie, Emil devra protéger Marta dans sa quête.
Lorsque Emil est en “Ratatosk Mode”, il change radicalement de personnalité devenant aggressif et violent.
“New” World ?
Venons en aux nouveautés ! Qui je dois le dire, ne sont pas légion…
Comme vous avez pu le comprendre, Emil peut “recruter” les démons qu’il bat en combat. On peut garder jusqu’à 4 démons dans la réserve, le reste de vos capture sera soigneusement gardé par la guilde des Katz (qui proposent également bon nombre de quêtes).
Le système n’est pas vraiment compliqué, il est en revanche assez aléatoire… En bas a gauche de l’écran se trouve 5 petits cercles et un plus gros. Au début du combat, le gros cercle (que j’appellerai élément principal) possédera l’élément du field (Si vous êtes dans le temple des ténèbres…), vous pourrez a tout moment changer l’élément en utilisant des artes élémentaux, il faut trois éléments identiques pour qu’il devienne élément principal.
On peut aussi utiliser l’Unison pour sceller l’élément principal a n’importe quel moment du combat.
Il faudra donc que l’élément principal, a la fin du combat, corresponde a l’élément du monstre vaincu…ce qui est impossible a prédire…
De plus, en nourrissant vos combattants, vous pourrez les faire évoluer en monstre plus fort (GOTTA CATCH ‘EM ALL).
Problème, on voit très vite les limites de ce système… Tout les personnages de ToS étant jouable, on se lassera très vite de monstres ayant des skills peu puissants et étant très assistés (dans la mesure ou ils ne peuvent pas être joués et ne peuvent pas utiliser d’objets!).
Le système de combat reprend les grands éléments de Tales of the Abyss (et la nouvelle marque de fabrique de la série ?), le freerun.
Le gameplay se veut assez simple, Z pour le freerun, le même bouton pour la garde (quand vous êtes statique), A pour l’attaque et B+direction pour les skills (on peut attribuer un raccourci skill a chaque flèche de la wiimote et a 4 “positions” nunchuk/wiimote, intéressant, mais pas déterminant).
Les mystic artes se lancent très facilement, a condition que la jauge d’Unison soit pleine, il suffit de lancer un sort/skill de haut niveau et de maintenir B.
Tales of Symphonia 1.5
C’est la ou le bas blesse. Après quelques heures de jeu, on s’en une grosse impression de déjà vu. Au niveau sonore, une poignée de pistes
se veut exclusive, l’intégralité a déjà été entendu et réentendu dans le premier opus…
Fini la map que l’on peut parcourir librement, cette fois on a droit a un menu des plus banal pour “voyager” d’un endroit a un autre.
Enfin, le nombre de donjons exclusif doit se limiter a 2 voir 3. On se tape une quête similaire sous un nouveau prétexte. On revisitera les même temples (parfois 2min suffisent pour les traverser…), les mêmes villes.
Les personnages de Tales of Symphonia n’évoluent pas en combat. Leur niveau est fixe et on ne peut pas toucher leur équipement. Cependant, ils gagneront des niveaux par poignée en progressant dans le jeu.
La cuisine aussi disparait, et n’est disponible uniquement pour l’évolution des bestioles.
(Un détail, mais qui m’embête un peu, le nombre d’utilisation de skill a été supprimé, allez savoir pourquoi)
Voila en gros ce qu’il vous attend si vous comptez faire la suite de Tales of Symphonia. Je peux paraitre un peu méchant a l’égard du jeu mais je l’apprécie beaucoup. Le jeu est pas très long il y a 8 chapitres (j’en suis au 7e actuellement), JE NE DONNERAI PAS MON TEMPS DE JEU.
Si vous avez des questions~
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