A taste of Biohazard Five |
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Comment commencer ce billet ? Mais voilà, ça fait 4 ans qu’il est sorti. Et des jeux comme Gears of War ont imposé leur nouveau modèle de jouabilité. Or, Capcom a décidé avec son nouvel épisode de rentabiliser son affaire. En jouant trop la sécurité ? Bref, dans le cadre de son énorme campagne publicitaire sur Resident Evil 5 (qui rappelons-le sortira sur PlayStation 3 et Xbox 360 le 13 mars prochain) la boîte nippone nous propose (dès hier sur le PlayStation Network européen) une démo jouable. Acte fort louable si ce n’est qu’elle vient bien après celle du XBLA ! On ne va tout de même pas cracher dans la soupe, Capcom pense pour une fois à nous. Forte de ses 952 Mo (et quelques), la démo se découpe en 2 niveaux : “l’Assemblée” et le “Bidonville”, qui correspondent sûrement au début du jeu. !(imgdroite)http://img10.imageshack.us/img10/60/14617677aj9.jpg(Chris…)!Nous voilà avec Chris Redfield et à ses côtés la jeune Sheva Alomar. Les deux se partagent le jeu et on ne peut contrôler que Chris en solo, Sheva étant régie par l’IA. Cette dernière est loin d'être mauvaise, au contraire de celle des ennemis souvent amorphes, et il faudra compter sur la coopération entre les deux personnages pour s’en sortir, même s’il apparaît que Sheva a tendance à trop s’interposer et qu’il est parfois préférable de garder les objets pour son seul protagoniste. Le menu s’ouvre donc en temps réel avec des places limitées et il sera possible de s'échanger des objets dans le feu de l’action ou de soigner son partenaire, surtout lordqu’il ou elle passe dans un état de “mourrance”. Les QTE sont toujours de la partie, et globalement on est devant une version boostée de Resident Evil 4. Ce qui est un bon point mais se fait aussi l’inconvénient majeur du gameplay qui n’invente rien et dont les légers apports ne bouleversent pas la vision du jeu. Surtout, il manque l’ergonomie des jeux récents et si l'épisode précédent avait révolutionné le genre sa suite mise avant tout sur la redite et non l’innovation. Car la coopération est limitée et surtout les contraintes sont nombreuses : visée très lente, impossibilité de tirer en courant, déplacement latéral maladroit, configuration qui rend difficile l’avancée tout en changeant l’angle de caméra, etc. D’autant plus que les ennemis sont soit dormants soit très nombreux et agressifs tout autour de l'équipe. Les boss sont aussi très coriaces mais répétent, tout comme les lieux, les schémas de Resident Evil 4 (village, bourreau, chainsaw...). Bref, en solo c’est moite-moite. !(imgdroite)http://img3.imageshack.us/img3/2472/15353564kk6.jpg(Solo.)!Par contre, c’est en mode coopératif (testé en ligne avec un ami) que le jeu révèle tout son potentiel. C’est bien simple : on ne s’ennuie pas, on s’amuse et c’est beaucoup plus palpitant et dur. Celui qui crée la partie incarne forcément Chris et l’autre Sheva. Le jeu prend une autre tournure, on ne fait pas que foncer dans le tas, on réfléchit à des stratégies et dans les moments de crise on essaye absolument de venir en aide à l’autre (sinon c’est le Game Over). L’esprit d'équipe est bel et bien là, on essaye de rester proche, on s’entraide, on attire les ennemis, on met en place des pièges, etc. On fait aussi bien attention à se refiler les objets qui correspondent à nos armes respectives, on laisse les soins à celui qui en a besoin. Petit à petit on forme un duo d’enfer, comme dans les films. Et puis on stresse, pour soi et pour l’autre, et la survie est bien présente, à son paroxysme à certains moments lorsqu’il y a trop d’ennemis ou lorsque dans le second niveau on se fait courser par le chainsaw (un peu cracké du slip cela dit). Il faut savoir prendre des décisions rapidement, quitte à ce que l’autre ne puisse rien faire ou que mon dernier chargeur se vide. |