Il est un état de fait dont les lecteurs se rendent rarement compte, c’est que les rédacteurs de Lost Edens doivent faire face à l’angoisse du WCV (Webmaster aux Cheveux Verts).
Pour éviter cet état de fait, le stress étant mauvais pour la santé, la meilleure solution est de dire qu’on ne fait pas d’intro et de passer directement au vif du sujet.
Yeah! The movie pourrait très logiquement ne pas avoir sa place sur Lost Edens si l’ingénuité (non soupçonnée) des rédacteurs ne leur permettait pas d’inclure presque tout et n’importe quoi sur le site sans jamais se faire avoir au tournant.
La raison pour laquelle cet article a sa place sur Lost-Edens est simple, Yeah! The movie, est un court métrage d’heroïc fantasy. En tout cas c’est ce que prétend son auteur, Vladim Draempaehl, un Berlinois travaillant pour le studio Spellcraft.
Commencé en 2002, Yeah! a été plus ou moins arrété en 2004, le temps manquant à son concepteur pour s’y consacrer. Ce qu’on peut voir du film tient en quelques petites vidéos réalisées comme tests pour le texturing et l’animation disponibles au téléchargement sur le site du film.
Le but de Vladim Draempaehl : faire un court métrage en 3D dans le plus pur style Fantasy. Il le dira lui même : « Yeah! sera un court métrage… un court Fantasy pour être exact… contenant tout ce que pourriez attendre… Un bon gros vilain très moche, ses petits sbires très laids eux aussi, et l’opposée complète… une belle et chaude Amazone [...] et pour que l’histoire soit complète, un héros bien sûr, un vrai dur. »
Il n’y a pas à dire, Vladim Draempaehl est aussi, voire plus ingénu que les rédacteurs de Lost-Edens.
Car si dans la définition, tout est correct, il est évident que visuellement, on s’attendait à autre chose. Là où tout dérape, c’est quand on voit le casting du film :
Hero – Le dur chevalier à l’armure flamboyante – semble plus ressembler à un mélange entre un acteur de série B et un clochard. Aimant danser, son style unique n’a d’égal que sa (grande) gueule d’amour.
Amazon – La chaude (voire moite) jeune fille en détresse “mais regardez quand même les poses sexy que je vous prends” – porte un costume de Mère Noël mettant en avant ses formes (qu’elle a fort charmantes) et lui arrivant au ras des cuisses (qu’elle semble avoir humides).
Boss – Le cool M. méchant – est gros, poilu, porte un gilet avec marqué “Je mange les petits enfants” et semble déguster des créatures en boîtes.
Les lèches-bottes – les sbires du gros méchant – sont petits, teigneux, coléreux. Ils pètent et rotent, aiment faire peur mais y arrivent rarement.
Vous l’aurez compris, Vladim Draempaehl tue le mythe de la fantasy tout en respectant à la lettre sa définition première. Son court métrage est réalisé entièrement sous 3D Studio Max, et, détail qui a son importance, sans aucune motion capture !
Une de ses vidéos (celle avec le boss en train de danser), fut d’ailleurs utilisée par Nvidia en temps réel pour la promotion de la Geforce FX, et on peut commander un T-shirt à l’effigie de certains personnages du film !
Autant dire que Yeah! est devenu en très peu de temps un véritable phénomène sur la toile. D’après son auteur, la création du film devrait se poursuivre. Pour suivre son évolution, n’hésitez pas à visiter le site officiel où vous trouverez également des images et des wallpapers.
Yeah! The Movie n’a pas fini de conquérir les coeurs.
Ecrit par Neithan le 24 février 2008 | Modifié le 24 février 2008