FAQ : Frequently Asked Questions. Ce terme désigne au départ les synthèses périodiques des messages récurrents postés sur Usenet dans les newsgroups afin d’éviter que les mêmes questions soient toujours reposées. (Définition Wikipedia)
Fiction : Une fiction est une oeuvre basée sur des faits imaginaires plutôt que sur des faits réels. (Définition Wikipedia)
Date : ₯ζ/¬θ/2030
Auteur : ### – ##### – #### (données perdues).
Affaire : Fuites sur le cas “Stand alone complex – Laughing Man”
xx/xx/2030 (NB : Date incomplète, des données semblent avoir été perdues) : Notre brigade d’intervention, la section 9, spécialisée dans les crimes cybernétiques se lance sur les traces du Laughing Man, un mystérieux hacker de classe A+ s’étant attaqué aux parties cybernétiques des cerveaux de nombreux hauts responsables de l’état. L’inspecteur Yamaguchi, ami de Togusa (1), meurt mystérieusement suite à des investigations sur ce cas.
01/01/2037 : Une série animée reprenant cette affaire est diffusée et rencontre un succès immédiat tant par son intêret que par sa réalisation. Comprenant qu’il y a eu des fuites sur cette affaire classée confidentielle la section 9 mène l’enquête pour tenter de découvrir l’origine de celle-ci.
Pour l’affaire nous concernant nous avions mis en place une équipe constituée des meilleurs éléments pouvant être recrutés dans les différents secteurs de police du pays. A noter qu’à l’exception de notre chef et de Togusa tous ont des implants cybernétiques. (De gauche à droite) :
La seule perte de contrôle du major
Il a été dit qu’il s’agissait d’un hacker de catégorie A+ (supérieure) pouvant même hacker les implants visuels des cerveaux de ceux qu’il considère comme “dangereux” pour sa personne. Il s’opposera à une conspiration médico-gouvernementale et sera finalement démasqué grâce à Togusa et au major Kusanagi. Sa première apparition se passe en 2024 où il prendra en otage le responsable de “Serrano Genomics” une entreprise spécialisée dans le traitement d’un mal incurable : la sclérose cérébrale. Il utilisera pour se dissimuler un logo illustrant un joueur de base-ball souriant autour duquel tourne le texte “I’d thought what I’d do was, I’d pretend I was one of those deaf-mutes, or should I?”. Cette citation paraphrasant la nouvelle “The Catcher in the Rye” de J. D. Salinger.
Sa fascination pour cette oeuvre l’influencera énormément. En effet, dans cette nouvelle, le personnage principal ne peut comprendre les “phonies” et agit donc en tant que “catcher” (dirigeant) en aidant les faibles ayant été touchés d’une quelconque façon par les “phonies”. Signalons que le “Laughing Man” n’a jamais brigué ce titre, celui-ci lui ayant été attribué par les médias il ne l’a simplement pas réfuté.
Il a également été reporté que 39 personnes n’ayant aucun rapport entres elles ont été arrêtées pour tentative d’assassinat. Toutefois aucun hacking n’a été détecté sur elles et malgré leurs dépositions contraintes il semble qu’elles aient toutes agi de leur propre chef pour la cause du “Laughing Man”.
Signalons aussi un autre point intéressant sur cette affaire, reliant le “Laughing Man” aux holdings. Ces derniers se sont empressés de s’approprier l’image du “Laughing Man” pour vendre tout et n’importe quoi, en faisant ainsi un objet de “hype” et peinant l’original.
Enfin, concernant l’existence d’un “Stand alone complex” il faut savoir que cela vient d’une complexe mental attribué à l’adaptation de la cybernétique dans le monde actuel. En d’autres termes cela réfère à l’existence de copies sans originaux, ou plutôt avec un original hypothétique et imaginaire.
“I’d thought what I’d do was, I’d pretend I was one of those deaf-mutes, or should I?”
La publicité faite autour de cette fuite a été mise en forme par anime interposé, ainsi tous les éléments de l’affaire “Laughing Man” ont été retranscrits avec une très grande fidélité. L’animation ayant été confiée à un studio assez reconnu au début du siècle le rendu est très bon (bien qu’ils se soient amusés à placer les idées préconcues du début de ce siècle sur notre époque). Le dessin retranscrit bien les personnages, traduisant assez bien le caractère des investigateurs. Notons toutefois que divers éléments d’un mangaka assez peu connu, Masamune Shirow, ont été pris pour donner un aspect cohérent à cette oeuvre. Il a d’ailleurs été découvert que ce monsieur avait été plébiscité à une époque justement pour ces talents visionnaires. Citons enfin le rendu des musiques, qui ont été confiées à Yoko Kanno, elle aussi une artiste ayant eu son heure de gloire a la fin du XXème siècle pour le désormais historique “Cowboy Bebop”, oeuvre entrée il y a peu dans le système scolaire japonais.
Shirow & Kanno, ça rime en O.
Tout au long de l’affaire les différents protagonistes ont subi des épreuves plus ou moins éprouvantes. Toutefois, tous n’étant pas mis en avant nous ne nous intéresserons qu’a ceux les plus affectés par ces changements : Batou, Togusa et le Major Kusanagi.
La série en elle-même aura reçu un bon accueil de la part du public, la section 9 ayant déjà fait l’objet de films on pourra objecter que le caractère du major soit quelque peu différent de celui de ces oeuvres mais cela vient très certainement de la différence de réalisateurs. Finalement cela lève le voile sur le quotidien de la section 9 et la fera découvrir au public.
En ce qui concerne le coupable celui-ci a vu les poursuites envers lui abandonnées (bien qu’on ignore de qui il s’agisse). Le gouvernement ne tenant pas à donner plus d’explications sur la décomposition et la recomposition de la section 9.
Ecrit par Echzechiel le 27 mars 2006 | Modifié le 04 novembre 2007